Quand et qui consulter pour des hémorroïdes ?

avril 19, 2022

Les crises hémorroïdaires sont souvent très douloureuses, mais ne présentent pas un réel danger. Du sang présent dans les selles, des douleurs au niveau de l’anus sont entre-autres les signes visibles. La plupart des personnes affectées par les hémorroïdes éprouvent de la gêne à prendre rendez-vous chez un médecin. Découvrez quand et qui consulter dans une telle situation.

Crise hémorroïdaire interne : quand et qui faut-il consulter ?

Connue pour être douloureuse, mais sans grand danger, la crise hémorroïdaire doit toutefois être prise au sérieux. Cette maladie dite « du temps qui passe » peut apparaître assez tôt chez le jeune adulte et constitue une gêne dans la vie de tous les jours.

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C’est en réalité un problème de type vasculaire qui s’attaque aux hémorroïdes internes présentes sous la muqueuse anale. Le même dysfonctionnement peut survenir lorsque les hémorroïdes externes localisées sous la peau de l’orifice anal sont affectées. Si les hémorroïdes internes ne provoquent pas de douleur, elles peuvent néanmoins engendrer des saignements. C’est ce premier symptôme qui doit vous amener à faire une consultation. De tels signes peuvent très bien cacher un cancer anal ou un abcès. Le saignement provoqué par une crise hémorroïdaire s’attaquant aux hémorroïdes internes peut également provoquer une anémie.

Si les symptômes continuent au bout d’une certaine période, une consultation chez un gastro-entérologue est envisageable. Ce spécialiste pourra effectuer un examen physique par palpation afin de vérifier l’absence de tumeur ou réaliser un examen indolore avec un anuscope inséré dans l’anus. Lorsqu’une crise hémorroïdaire survient, le traitement médical conseillé se base sur les anti-inflammatoires, la prise de veinotoniques durant des cures courtes. Des traitements antalgiques, l’utilisation de crème locale et un traitement contre la constipation sont aussi indiqués. Le traitement chirurgical est requis dans des cas assez rares.

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Crise hémorroïdaire externe : quand et qui faut-il consulter ?

En ce qui concerne les hémorroïdes externes dont les douleurs sont plus difficiles à supporter, le diagnostic est assez simple. La crise se traduit par la thrombose d’un vaisseau sanguin qui prend la forme d’une boule à l’extérieur de l’anus. Elle est donc visible sur la face extérieure.

Dans ce genre de cas, la consultation doit s’effectuer sans crainte, car cette thrombose n’est en rien assimilable à une phlébite. La boule de sang qui s’est formée ne peut en effet pas effectuer une migration à travers les vaisseaux.

Pour des raisons liées à la pudeur, ces consultations pourtant bénéfiques sont assez souvent repoussées par les patients. Le médecin généraliste apparait comme l’interlocuteur par excellence vers qui doit se tourner le patient. Il n'apparaît pas indispensable que celui-ci détienne de notions en proctologie.

Pour ceux qui souhaitent consulter un expert, il faudra consulter un gastro-entérologue ou un proctologue. Toutefois, si l’un des vaisseaux sanguins qui constitue l’hémorroïde a subi une thrombose, il faudra réaliser une action locale qui peut s’effectuer en consultant un médecin Dans la pratique, il a été remarqué que la plupart des personnes touchées vont vers un spécialiste lorsque la gène liée à ce souci de santé devient maximale. Ils préfèrent prendre rendez-vous chez un spécialiste autre que leur praticien habituel

Surveiller son transit pour limiter le risque de crise hémorroïdaire

La méthode par excellence pour éviter d’avoir à faire une consultation qui vous rebute, c’est de faire le nécessaire pour réduire le risque de crise hémorroïdaire. En face de cet ennui de santé, le meilleur moyen de prévention consiste à s’assurer un bon transit dans l’optique de lutter contre la diarrhée chronique ou la constipation.

Ceci peut se faire grâce à des règles assez simples : faire du sport régulièrement, boire de l’eau en quantité suffisante. La consommation d'aliments riches en fibres comme les fruits ou les légumes verts aide à aller aux selles aisément.

Vous devez également bannir la consommation d’alcool et de repas trop épicés, connus pour favoriser les hémorroïdes. Réduire également la pratique de sports comme le vélo et l’équitation est aussi requis. Par ailleurs, les selles pouvant s’avérer irritantes, il est conseillé d’effectuer de façon systématique une toilette douce de la partie anale.